Andy Santori s’invite à la gallerie Vellutini 

Andy Santori s’invite à la gallerie Vellutini 


Sous titre : Une nouvelle exposition des oeuvres d’Andy Santori se prépare !
C’est dans le 6ème arrondissement que la célèbre galerie Vellutini, toujours situé aux 36 rue Geunegaud (près du métro Saint Germain des Prés) à choisit, pour clore sa saison d’automne d’exposer quelques unes de ses oeuvres les plus notables.
Ce sera donc à partir du Jeudi 24 Novembre, jusqu’au 6 Décembre, de 18 à 21 heures que la galerie exposera les visages d’Andy Santori.
Les visages, séries de tableau clef dans l’oeuvre précoce du jeune artiste est bien un enfant de son temps, jetant : visage de comédie, masque, de cire, de femme, visage de masque. Rire enjoué, rire moqueur, trompeur. Enfin, visage cauchemardesque nous saisissant dans une nuit, fait de fumées, de confettis ! Tout cela aux allures de sorcellerie vaudou…


Car si à première vue l’influence de Basquiat serait indiscutable, une forme de style rupestre, primal nous éloigne de la pomme pour nous remettre aux coeur des yeux hallucinés du peintre, y ressort, à la revoyure de toute l’exposition, certains chemins escarpé, parfois commun, d’autres avorté en cul de sac. Des passages assez biscornus qu’ont pu, à certain moment, emprunter les masques d’Ensor, voir quelques humeurs de Munch
Mais si cette série de tableau peuvent nous informer des principales inspirations, ces visages, eux, nous révèlent bien plus l’amour passion qui s’est emparé du jeune artiste envers la couleur lors de ses premières visites au musée. Cet amour de la couleur, Andy Santori s’en est immédiatement revêtu afin de « jeter mes silences sur la toile ». Cela se remarque en particulier à cette façon presque « naïve » de l’utiliser à un parcours artistique hétéroclite d’artiste brut.
On retrouve cette patte dans le pseudonyme Andy Santori, deux noms rappelant pour l’un le célèbre artiste-animateur de télévision américaine, tandis que l’autre se rapporte au roman de ce mythique baroudeur des 50’s, mystiques contemporain préfigurant (à son grand regret) l’ère des hippies.
Andy Santori, est t’il l’un de ces clochards célestes, étant à la marge d’un monde dont t’il utilise la peinture comme passerelle construit pour communiquer entre lui et l’Autre ?

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